Parce que Volkswagen est soupçonné d'avoir vendu une marchandise dangereuse pour la santé de l'homme, l'enquête est ouverte pour «tromperie aggravée». L'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique est donc saisi de l'affaire, aux côtés de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales.
Il s'agit, pour l'instant, d'une enquête préliminaire pour des faits qui sont passibles de 5 ans d'emprisonnement et de 600 000 euros d'amende. Point de départ de ces investigations : les différents éléments parus dans la presse bien sûr, mais aussi une dénonciation effectuée ce jeudi 1er octobre par un élu, le vice-président du conseil régional d'Île de France en charge des Transports.
A terme, de nombreuses plaintes devraient se greffer au dossier. Notamment celles annoncées par des propriétaires de véhicules produits par le groupe ainsi que plusieurs associations de défense des consommateurs. Le dossier s'annonce imposant. Et l'enquête devrait durer plusieurs mois avant que d'éventuelles poursuites pénales soient engagées.
Une autre enquête a été lancée sur le plan administratif par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pour savoir si Volkswagen a manipulé ses émissions polluantes en France comme il l'a fait aux Etats-Unis.