France: le groupe L’Express prévoit un plan social pour 125 salariés

Le groupe L'Express, racheté en début d'année par le groupe Altice de Patrick Drahi, va annoncer lundi un plan social de 125 départs dont une vingtaine concerne l'hebdomadaire L'Express. La Société des journalistes (SDJ) dénonce une stratégie « suicidaire ».

Nouvel exemple des difficultés de la presse française, et pas seulement des quotidiens, le groupe L'Express subit une baisse des recettes publicitaires et une érosion du lectorat. Ce groupe comprend, outre l'hebdomadaire créé par Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud, les magazines L'Expansion, L'Étudiant, Point de vue, entre autres.

Patrick Drahi et son groupe Altice veulent rétablir l'équilibre financier au sein du groupe qui va perdre environ 12 millions d'euros cette année. Il s'agit de supprimer 125 emplois, dont 40 journalistes, qui s'ajoutent aux 115 départs volontaires liés à la clause de cession ouverte à l'arrivée du nouveau propriétaire.

La Société des journalistes de L'Express juge suicidaire la réduction à 75 journalistes de la rédaction de l'hebdomadaire. Deux titres du groupe seront tout bonnement fermés dont Maison française, et les magazines de décoration paraitront moins souvent. Le magazine L’Etudiant , de son côté, devrait être filialisé. Déjà propriétaire du quotidien Libération, Patrick Drahi y a procédé à la réduction de 40 % des effectifs, réduisant sensiblement les pertes.

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