Toulouse-Blagnac: le nouvel exploitant chinois veut rassurer

Au lendemain de la parution au journal officiel de la cession par l'Etat français de 49,9 % du capital de l'aéroport de Toulouse-Blagnac à un consortium de Hong-Kong, le nouvel exploitant chinois tente d'apaiser les craintes qui se sont manifestées dans cette région du sud-ouest de la France.

Les dirigeants du consortium chinois qui détient désormais la majorité du capital de l'aéroport de Toulouse-Blagnac ont choisi le quotidien régional la Dépêche du Midi pour manifester leur bonne volonté et tenter de rassurer les populations inquiètes.

Les riverains de l'aéroport, notamment, voient d'un mauvais œil le projet de développer l'aéroport pour le faire passer de 7,5 millions de passagers par an, actuellement, à 18 millions dans 30 ans. Les Chinois affirment que l'augmentation des vols en provenance d'Asie, en général, et de Chine, en particulier, se fera dans le respect de l'environnement et de l'habitat.

Par ailleurs, le consortium est disposé à rétrocéder 16 % de ses parts à un acteur local. Les investisseurs chinois ont repris 49,9 % sur les 60 % du capital de l'aéroport qui étaient détenus par l'Etat français. L'Etat a encore la possibilité de leur céder les 10 % restants, mais a assuré ne pas vouloir le faire. Les 40 derniers pour-cent du capital de l'aéroport de Toulouse-Blagnac appartiennent aux collectivités locales de la région toulousaine.

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