Pour trouver une issue au litige, un médiateur américain a été nommé. Mais pour le moment aucun accord n'a été trouvé. Face au blocage, l'Organisation des Etats américains a tenu une réunion exceptionnelle des ministres des Affaires étrangères afin de prendre position par la voie d'une déclaration.
Présenté à l'initiative de l'Uruguay et du Brésil et voté à main levée, le texte rappelle la nécessité pour l'Argentine de « respecter ses obligations, payer sa dette et honorer ses engament comme elle l'a toujours fait, et qu'elle parvienne à un dialogue dans des conditions justes et équitables » avec tous ses créanciers.
Bien que la déclaration n'ait aucune valeur juridique, l'OEA veut, au travers de cette déclaration, affirmer son soutien à l'Argentine. Un soutien toutefois mesuré, car sur les 34 membres de l'organisation, seuls 11 ministres se sont prononcés.
Une manière aussi de rappeler aux Etats-Unis que les deux investisseurs américains qui ont refusé toute restructuration de la dette argentine et qui aujourd'hui réclament 100% de leur prêt en liquide risquent de mettre en péril l'économie argentine, qui se relève tout juste de sa faillite de 2001.
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