Avec notre correspondant à Bucarest, Luca Niculescu
La Roumanie n’est pas encore un tigre économique, mais elle pourrait le devenir. Avec une croissance de 3,5% en 2013, elle a fait mieux que tous les pays de la région. Cette année, la situation devrait être encore meilleure, avec un taux de croissance d’environ 5%, selon certaines estimations. De toute façon, l’agence de notation Standard and Poor’s table sur une croissance stable pour les trois années à venir.
Les moteurs de la réussite sont les exportations et notamment les voitures du constructeur automobile Dacia. La filiale du groupe Renault réalise à elle seule 3% du produit intérieur brut (PIB) roumain. Autre bonne nouvelle : la consommation interne est repartie à la hausse après une terrible crise économique. Il y a quatre ans, les salaires du secteur public avaient été amputés de 25%, afin de réduire le déficit budgétaire.
Aujourd’hui, l’optimisme est revenu et le ministre des Finances, Liviu Voinea, invite les investisseurs étrangers à découvrir la Roumanie : « Empruntez, investissez, consommez, dit-il, car la Roumanie est sortie de la crise ».