Avec 8,4 milliards d’euros de bénéfices net l’an dernier, Total fait mieux que ses grands concurrents comme Shell et BP. Le groupe explique ce résultat en baisse par notamment la hausse des charges d’exploration. Total s'est lancé depuis trois ans dans un vaste programme de recherche de gisements.
« Pour faire face à la croissance de la consommation mondiale, explique Francis Perrin, président de Stratégie et politique énergétique au micro de RFI, il faut aller chercher des volumes de pétrole et de gaz qui sont plus difficiles [d’accès] et donc plus coûteux : c’est-à-dire aller par de plus grandes profondeurs d’eau, par de plus grandes profondeurs sous la terre. »
Optimisme
Parallèlement, le groupe a été pénalisé par la chute des marges de raffinage en Europe en raison notamment de la concurrence du Moyen-Orient et des Etats-Unis. Enfin la légère diminution du prix du baril a été un autre facteur négatif. Mais le géant français reste très optimiste pour l’avenir. Il mise sur une augmentation de sa production pétrolière à partir de 2017 grâce au lancement de projets en Afrique, au Canada, en Russie et au Brésil.