Doux a pu être sauvé grâce à une restructuration et au prix de la suppression d’un millier d’emplois. Le nouveau projet validé par le tribunal prévoit 80 millions d’euros d’investissements sur huit ans pour moderniser les sites industriels.
Pour sortir de l'impasse, après la suppression des aides européennes, le volailler s'est recentré sur l'export et la transformation et s’est débarrassé de son pôle frais. Doux a ainsi démontré aux juges qu’il était capable de se redresser.
En 18 mois, le volailler a réussi à diviser sa dette par quatre, passant d'un endettement de 340 millions d'euros à quelque 75 millions en partie grâce à la recapitalisation de ses nouveaux patrons.
L’entreprise est devenue propriété de la holding « développement et partenariat » qui possède plus de la moitié du capital du groupe saoudien Almunajem, son premier client au Moyen-Orient. La famille Doux restera toujours actionnaire, mais sera dorénavant minoritaire.