L'austérité, priorité absolue des pays touchés par la crise, a peut-être vécu. Les ministres des finances du G7 se sont engagés à encourager la reprise, rééquilibrant ainsi soutien à la croissance et redressement budgétaire.
Cette évolution vers moins de rigueur était une demande forte des Etats-Unis, inquiets du manque de dynamisme dans la zone euro et bien conscients que la relance de l'économie mondiale ne peut reposer uniquement sur la demande américaine.
Le consensus progresse, a observé Pierre Moscovici, le ministre français des Finances, satisfait de ce changement de ton. La crise financière de la zone euro n'est plus un gros risque pour l'économie mondiale, a même estimé le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble.
Le G7 a même reconnu au Japon le droit de mener une politique très offensive de relance, politique dont la conséquence est une baisse sensible de la monnaie, le yen. Mais à condition que ces mesures restent à usage interne et n'aient pas pour objectif de relancer les exportations japonaises en jouant sur une devise affaiblie.