Le taux de croissance de la Chine reste dans la fourchette des prévisions et les politiques menées par le gouvernement pour soutenir l'activité font leur effet. Mais le Premier ministre Wen Jiabao estime que la situation n'est pas stabilisée. Il s'attend à ce que les difficultés persistent dans la durée.
La Chine vient d'annoncer une croissance de 7,6% au deuxième trimestre, la plus faible depuis trois ans au plus fort de la crise financière, contre plus de 10% en 2010 et plus de 9% en 2011. Ce ralentissement est dû à la chute des exportations vers l'Europe, elle-même confrontée à la crise de la zone euro.
A cela s'ajoutent, sur le plan intérieur, les mesures anti-surchauffe prises pour éviter l'éclatement de la bulle immobilière. Mais pour redresser la barre, alors que l'économie chinoise est particulièrement sensible au moindre recul de la croissance, la Banque centrale chinoise a plusieurs fois réduit les taux d'intérêt et augmenté les capacités de crédit.
Les analystes s'attendent par ailleurs à de nouvelles mesures pour stimuler l'économie, en attendant la reprise en Europe.