Fin avril, on apprenait que le Fonds souverain du Qatar détenait 3% du groupe pétrolier français Total devenant l'un des cinq premiers actionnaires du groupe. Cette fois, c'est l'Anglo-Néerlandais Shell qui a retenu l'attention du Fonds public d'investissement de l'émirat du Golfe.
On ignore encore le niveau de cette participation mais un porte-parole de Shell s'est félicité d'accueillir cet actionnaire « majeur et de long terme ». On prête aussi au Fonds souverain du Qatar des visées sur le groupe pétrolier italien ENI.
Il est vrai qu'avec plus de 100 milliards de dollars d'avoirs amassés grâce à ses richesses pétrolières et gazières, le Fonds public qatarien n'a que l'embarras du choix. Outre le secteur pétrolier, il a investi ces dernières années dans le constructeur automobile Porsche, la banque britannique Barclays, le numéro un mondial du luxe LVMH, le club de football Paris-Saint-Germain.
Il est aussi devenu le premier actionnaire du groupe de médias Lagardère, avec 10% du capital, et il a acquis 5% du capital de Veolia Environnement et 5,6% de celui du groupe de BTP Vinci.