Les Bourses de Paris, Francfort, Londres, Madrid et Milan ont toutes reculé en cette première journée de cotations de la semaine. Dans l'attente des résultats du deuxième tour de l'élection présidentielle en France, le 6 mai. Les marchés s'interrogent sur les conséquences qu'aurait une victoire du candidat socialiste.
Quelle politique budgétaire François Hollande conduirait-il ? Et quelles conséquences sur l'Union européenne alors qu'il s'est prononcé pour une renégociation du traité européen ?
De plus, le Premier ministre des Pays-Bas a présenté la démission de son gouvernement car la coalition au pouvoir ne parvient pas à trouver un accord sur la réduction de 16 milliards d'euros du déficit public. A cela s'ajoutent des indices économique moroses en zone euro.
L'activité économique, déjà peu dynamique ces derniers mois, se contracte encore en avril. Les marchés se demandent comment les déficits publics pourront être réduits, comme les pays de la zone s'y sont engagés, et ce, en l'absence de croissance. C'est apparemment trop d'incertitudes politiques et économiques qui ont pesé sur le moral des marchés financiers.