L'économiste Jeffrey Sachs a fait irruption dans le débat vendredi 2 février, en dévoilant ses intentions dans une tribune publiée par le Washington Post.
Et ceci malgré les intentions de l'administration américaine, qui aurait bien vu à la tête de la Banque mondiale Timothy Geithner, l'actuel secrétaire au Trésor, ou l'un de ses prédécesseurs, Lawrence Summers. Ou encore une personnalité venue du secteur privé, comme Mohamed El-Erian, patron du fonds d'investissement Pimco.
Ce n'est pas faute d'essayer, dit en substance Jeffrey Sachs, qui cultive sa différence en proclamant qu'il ne vient « ni de Wall Street, ni du monde politique américain ».
En vertu d'une règle non-écrite, la présidence de la Banque mondiale échoit à
un Américain, et celle du Fonds monétaire international à un Européen. Mais cette prééminence des Occidentaux est desormais contestée.
Dernièrement, le Brésil a suggéré que le président sortant soit remplacé par le représentant d'un pays émergent. Les choses devraient se clarifier bientôt, l'arrêt des candidatures tombe le 23 mars.