Tepco doit débourser 44 milliards d’euros dans les deux prochaines années pour dédommager les personnes et les entreprises affectées par l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Mais sa trésorerie ne peut pas faire face à un tel financement. Car depuis l’accident, ses comptes sont dans le rouge de plusieurs milliards d’euros.
L’entreprise fait face à des charges exceptionnelles liée à la catastrophe. Elle est aussi déficitaire sur le plan opérationnel, à cause de la facture de pétrole et gaz pour faire fonctionner des centrales thermiques après l'arrêt de la plupart de ses réacteurs nucléaires.
Le gouvernement japonais a accepté donc de l’aider mais en lui imposant un plan d’économie draconien. N’ayant pas le choix, l’entreprise s’engage à revoir en profondeur ses méthodes d'approvisionnement, à rationaliser son fonctionnement, à réduire sa main-d'œuvre et à sabrer dans les retraites et les salaires de son personnel. Tepco va ainsi réduire ses effectifs de 7 500 personnes d’ici mars 2014. Ce plan lui permettra de dégager au moins 23 milliards d’euros en dix ans.