Pour les 50 ans de l’OCDE, des prévisions mondiales en demi-teinte

Ce mercredi 25 mai à Paris, l'Organisation de coopération et de développement économiques célèbre son cinquantième anniversaire. Cette instance créée à l'issue de la Seconde Guerre mondiale pour regrouper les économies de marché est devenue au fil du temps une source d'expertise pour l'économie mondiale. En prélude aux cérémonies officielles de la fin d'après-midi, Angel Gurria, le secrétaire général de l'OCDE a présenté les perspectives économiques actualisées. Avec une croissance mondiale de 4,2% en 2011, la reprise est bien là mais avec quelques handicaps.

Un taux de croissance prévisionnel de 4,2%, c'est bien en dessous des 4,9% de 2010. Toutefois la reprise se confirme.

Les échanges et les investissements en sont redevenus les moteurs, ils ont remplacé les relances budgétaires et monétaires qui ont permis à l'économie mondiale d'éviter un atterrissage brutal en 2008.

Cependant beaucoup de menaces planent encore. D'abord la flambée des matières premières qui pourrait alimenter l'inflation, redoutée autant par les pays émergents que par les pays développés.

Inquiétude sur le chômage

Deuxième risque: une crise de la dette. Pour les experts de l'OCDE, en matière de déficit budgétaire, ce ne sont pas les maillons faibles de la zone euro qui sont le plus à craindre mais les Etats-Unis et le Japon, des économies puissantes où le déficit est abyssal et les solutions pour le résorber toujours pas en vue.

La catastrophe de Fukushima compromet bien sûr les efforts entrepris par le gouvernement nippon.

Enfin Angel Gurria, le secrétaire général de l'OCDE trouve l'évolution du chômage inquiétante. Fin 2012 il dépassera encore les 7%, un niveau plus important qu'avant la crise. Les politiques doivent agir pour éviter que le sous-emploi ne se pérennise.

 

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