Et si vous pouviez vivre un épisode de la période historique de votre choix ? Un entrepreneur a lancé un concept en vogue : proposer à tout un chacun, moyennant finances, décors et comédiens, de se mettre dans la peau d'un personnage célèbre ou de vivre au Moyen Âge ou sous l'Antiquité.
La Belle Époque, c'est le nom du bar dans lequel Victor a rencontré Marianne. C'était en avril 1974. Et, 45 ans plus tard, le couple bat de l'aile. Victor, alias Daniel Auteuil, est un auteur de bande dessinée dépressif et allergique aux nouvelles technologies alors que sa femme, campée par Fanny Ardant, est très connectée. Victor reçoit un cadeau particulier : revivre la journée de son choix. C'est une prestation d'un genre nouveau concoctée par un jeune entrepreneur qui organise tout : décors, costumes et comédiens.
« Je brûle un peu la vie »
Nicolas Bedos part d'une idée brillante de scénario pour mener tambour battant cette comédie romantique qui parle, entre autres, de l'usure du couple. « Moi, j’ai toujours l’impression que je ne dépasserai pas 45 ans, déclare Nicolas Bedos. Je brûle un peu la vie. J’essaie de faire le plus vite possible. De faire des films plein du maximum de moi-même, de la société. Je tends à parler au plus grand nombre. »
Un film plein de bonnes idées, parfois trop foisonnant, mais qui plaît notamment hors des frontières. Projeté hors compétition à Cannes et montré à Toronto, La Belle Epoque plaît tant aux États-Unis qu'un remake américain est déjà en préparation.
► À écouter aussi : Nicolas Bedos, réalisateur de La Belle Époque, est notre Invité Culture du 6 novembre 2019