«Game of Thrones»: un final en forme d’apothéose

C'est la série événement mondiale : après deux ans d'attente, les fans retrouvent « Game of Thrones », le trône de fer. La diffusion de la huitième et dernière saison vient de commencer sur la chaîne américaine à péage HBO et aussi dans 160 pays. En France, la chaîne par abonnement OCS proposait cette nuit la diffusion du premier épisode en simultanée avec les États-Unis. Un final en forme d'apothéose pour une ultime saison protégée comme un secret d'Etat, et dont chaque épisode a coûté 15 millions de dollars.

Qui montera enfin sur le très convoité trône de fer ? Qui des Lannister, des Targaryens ou des Stark conquerra ce symbole du pouvoir de l'univers imaginaire Westeros, un monde d'héroïc fantasy teinté d’esthétique médiévale, créé il y a plus de vingt ans par l'écrivain américain George R. R. Martin.

Différentes familles portent des croyances, des valeurs, des esthétiques différentes qui permettent aux spectateurs de tous les continents de s'y retrouver. Mais, en ce début de saison 8, une menace risque d’anéantir tout ce monde, des hordes de marcheurs blancs vont bientôt déferler sur tous les royaumes. Ava Cahen, auteur du livre Game of Thrones décodé qui vient de paraître aux éditions du Rocher.

Une saga planétaire

« Ce sont des créatures mort-vivantes. C’est la mort qu’elles amènent très concrètement. Mais on peut y voir aussi une allégorie du réchauffement climatique. Ces marcheurs blancs amènent l’hiver. "Winter is coming" est le gimmick de la série. L’hiver est là. Et l’on voit des puissants qui sont complètement aveugles à la menace du coup climatique.  »

Voilà une saga planétaire qui réussit à entremêler intrigue politique, drame familial, sorcellerie, fiction historique et batailles épiques.

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