« Je ne m’étais jamais imaginé que je dois m’occuper de ma nièce un jour… » David, un vingtenaire insouciant, à qui Vincent Lacoste prête sa grâce rieuse, va devoir s'occuper de sa nièce Amanda à la mort de sa mère. Le jeune homme ne peut guère compter sur sa famille : son père est décédé et sa mère a quitté la France quand il était enfant. Qui plus est, son entourage est traumatisé, comme lui, par l'attentat ayant endeuillé Paris.
Film entrepris après les attaques terroristes de 2015, Amanda restitue l'effet de sidération tout en s'appuyant sur un événement fictif. Et sur une trame ô combien chargée, Mikhaël Hers réussit un film aérien, un mélodrame sans pathos.
« Le film est lumineux »
« Cela peut paraître bizarre quand on entend parler de la thématique du film, mais, vraiment, je crois que le film est lumineux. C’est important de le dire, parce que je pense que cela peut aussi être l’endroit de l’art de réussir à transmettre la violence, mais de manière plus souterraine, la colère, tous ces sentiments qui font partie de la vie. Mais il faut trouver une manière qui fasse que, malgré tout, qu’on puisse réceptionner la chose, dans une bulle de fiction. Donc, j’espère, à sa petite mesure, le film que procurer ce genre de sentiments. »
Le film montre la vie qui reprend, doucement, et la fraternité qui peut aider à resserrer les mailles d'une existence déchirée.
► À écouter : le réalisateur Mikhaël Hers est aujourd’hui notre Invité Culture