« Quand je l’ai vue, j’ai dit : waouh !. Cette salle est incroyable et j’étais très heureux qu’elle ne soit pas encore vendue. » Frédéric Biessy tombe amoureux de La Scala et l'achète avec sa femme Mélanie. Coût : plus de dix millions d'euros, travaux compris. Le rêve du producteur de spectacles de mettre à la disposition des artistes un théâtre privé qui jouit des moyens du théâtre public commence à voir le jour.
Très vite, il y embarque l'un des plus grands scénographes français qui a signé les décors de Patrice Chéreau. Richard Peduzzi est sous le charme aussi. « C’est un parallélépipède rectangle et quand on regarde bien si l’on descend, on verra que cela ressemble à un bateau. Et pour moi, le théâtre, c’est aussi le voyage. »
Et Peduzzi conçoit un voyage sous le signe du bleu. Une couleur présente partout : dans la salle, le bar, le hall. Fini le rouge au théâtre. Yoann Bourgeois crée un décor dans les mêmes tons. Un escalier monumental au milieu du plateau qui monte vers le ciel et des trappes partout où disparaissent les interprètes comme avalés par la scène. De la magie, du cirque, de la danse, et surtout de la poésie pour ce spectacle d'ouverture intitulé tout simplement Scala.
► Écouter notre Rendez-vous Culture dédié à la réouverture de La Scala