Quand Paul Safranek, un Américain de la classe moyenne, découvre qu'il peut considérablement augmenter son niveau de vie en acceptant de passer d'1,80 m à 12 cm, il saute le pas avec sa femme. Sauf que l'épouse refuse au tout dernier moment de rétrécir, le laissant seul dans une ville lilliputienne aux allures de centre d'attraction.
Mêlant comédie, science-fiction et satire, Downsizing commence en fanfare avec un début parfaitement loufoque. Le réalisateur Alexander Payne, plutôt habitué du cinéma d'auteur, a bénéficié d'un budget conséquent, 68 millions de dollars, accordés par la Paramount.
Matt Damon, un Américain moyen
Matt Damon prête ses traits à ce personnage d'Américain moyen qui va se mettre à aider son prochain en rencontrant une femme de ménage rétrécie malgré elle, une activiste vietnamienne réfugiée aux États-Unis.
« C’est un film humaniste et sincère, explique Matt Damon, et pour moi, c’est optimiste, surtout dans la façon dont les personnages s’occupent les uns des autres. »
Optimiste sur l'altruisme possible du genre humain, Downsizing opère un retournement de situation surprenant à mi-parcours, basculant alors vers le film de fin du monde. Le film ne tient peut-être pas toutes ses promesses, mais il se distingue toutefois de la production hollywoodienne par sa folie douce et la grâce de ses personnages délirants.