«Je danserai si je veux», trois filles palestiniennes assoiffées de liberté

C’est un film qui nous vient d’Israël. Sa réalisatrice, Maysaloun Hamoud, y questionne à travers trois héroïnes la place de la minorité arabe d’Israël dont elle est issue.

C’est un petit appartement, à Tel-Aviv, qui abrite toute une mini-société palestinienne. Y vivent Leïla, une jeune avocate qui aime boire, danser et chanter, Nour, une étudiante voilée et ultra religieuse et Salma, homosexuelle, baguée et tatouée. Trois filles assoiffées de liberté, mais coincées entre un État, Israël, où elles ne se reconnaissent pas, et leur propre communauté où les hommes n’aspirent qu’à les écraser.

Briser les règles

À leur manière, Leïla, Nour et Salma sont des hors-la-loi, des filles qui, à l’image du titre, Je danserai si je veux, ont décidé de briser chacune à sa manière les règles qu’on lui impose. C’est une comédie de mœurs, drôle et tendre, mais qui n’édulcore jamais la violence subie – par exemple quand Maysaloun Hamoun filme le viol d’une de ses héroïnes par son fiancé.

« Je danserai si je veux », un film devenu manifeste

En Israël, Je danserai si je veux, est devenu un manifeste, le symbole d’une jeune génération qui veut se regarder en face. Un symbole galvanisant pour certains, insupportables pour d’autres, entre autres les conservateurs arabes, qui ont adressé à Maysaloun Hamoud et à sa famille des menaces de mort.

 

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