«Moonlight», le destin d’un jeune Afro-Américain homosexuel

Il pourrait bien créer la surprise aux Oscars, le 26 février prochain. Car si tout le monde a les yeux rivés sur La La Land et ses 14 nominations, Moonlight, du jeune cinéaste afro-américain Barry Jenkins, est l’autre grand favori de la course.

Moonlight ou comment le petit film d’un inconnu fait souffler un vent de folie sur son passage. Dès sa première projection au Festival de Toronto, en septembre dernier, le film de Barry Jenkins a raflé le Golden Globe du meilleur film dramatique et se place grand favori pour les Oscar.

La vie de Chiron

Moonlight raconte le destin, à trois âges différents, de Chiron, un jeune Afro-Américain. Nous sommes dans les années 1980, dans le ghetto noir de Miami. La vie de Chiron n’est pas facile, entre les coups qu'il reçoit à l'école et sa mère, une infirmière qui s'enfonce peu à peu dans la drogue. Le jeune homme est en train de découvrir qu'il est homosexuel et a du mal à l'assumer.

Un monde violent

Barry Jenkins décrit un monde violent.Un monde où le crack et les armes à feu ne sont jamais loin et où l’on passe tôt ou tard par la case prison.Mais c’est aussi un récit d’initiation qui parle de résilience, de solidarité, de renaissance, par la musique et par l’amour.

Et comme tous les grands films, Moonlight passe au-delà des clichés, pour atteindre, grâce à sa mise en scène élégante et lyrique, à l’universel.

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