L’année 2016 commence bien mal pour la scène rock mondiale. Le 10 janvier, trois jours après la sortie de son dernier album, David Bowie s'éteint victime d'un cancer à 69 ans. Avec l'icône glam rock des années 70-80 disparaissent les couleurs chatoyantes d'une génération rebelle et inventive. La mort de l’artiste britannique, considéré par beaucoup comme un génie de la musique, n’est pourtant que la première d’une longue liste.
Huit jours plus tard, c’est Glen Frey qui rejoint Bowie au paradis des musiciens à 67 ans. Un paradis qui porte peut-être le nom d'Hotel California, le titre mythique de son groupe, Eagles.
Après Bowie, Prince
Le 4 février Earth, Wind and Fire est en deuil. Maurice White, fondateur de ce groupe pop funk succombe des suites de la maladie de Parkinson à l’âge de 74 ans. Avec l'arrêt cardiaque le 28 janvier de Paul Kantner cofondateur de Jefferson Airplane, et le suicide le 11 mars de Keith Emerson du trio Emerson, Lake and Palmer, on se dit que l'année 2016 pouvait difficilement plus mal débuter.
Hélas, le pire est à venir. Il se produit le 21 avril. Prince est retrouvé mort à 57 ans, victime d'une overdose de médicaments dans sa propriété de la banlieue de Minneapolis. S'éteint ce jour-là la flamme d'un funk sensuel et sexy.
Quelques mois plus tard, le 7 novembre, le Canadien Leonard Cohen enterre son blues existentiel, et Sharon Jones, la soul girl, ferme les yeux le 18 du même mois. Enfin, le 25 décembre, le sex-symbol George Michael disparaît à son tour. Si le rock’n roll ne peut pas mourir, comme le chantait Neil Young, ses drapeaux sont parfois en berne.