Cinéma: «Willy 1er», un coup de maître

Repéré à l'ACID, une des sections parallèles du Festival de Cannes, « Willy 1er » sort ce mercredi 19 octobre. Les réalisateurs Ludovic et Zoran Boukherma racontent l'histoire d'un homme de 50 ans, largement inadapté à la vie sociale, qui reprend sa vie en main. Un film largement inspiré de la vie de son interprète, Daniel Vallet.

À la mort de son frère jumeau, Willy est bien obligé de reprendre sa vie en main. À 50 ans, il quitte ses parents pour accomplir ses rêves, des rêves modestes, mais déjà immenses, un appartement, un scooter...

Un gaillard à la tête de Pierrot lunaire

Willy 1er, c'est la rencontre entre les réalisateurs, Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma, Marielle Gautier, Hugo P. Thomas, et leur acteur fétiche, Daniel Vallet. Un gaillard à la tête de Pierrot lunaire, illettré, qui, un jour, décide d'apprendre à lire et de trouver du travail. Daniel Vallet découvre le théâtre et il est repéré par les réalisateurs à leur sortie de l'école de cinéma de Luc Besson.

Un film désarmant de poésie

Willy 1er, c'est la misère sans misérabilisme, les liens d'amitié auxquels on ne s'attend pas, un film désarmant de poésie, avec des plans contemplatifs sur les zones commerciales grisâtres de Normandie, dans le nord-ouest de la France, le tout relevé par une musique très années 1980 : un coup de maître.

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