Au nom de son père, Femi Kuti renoue avec la tradition familiale de l’afro-beat hypnotique et engagé. A ce genre musical inventé par Fela à la fin des années 60, mêlant jazz, funk, high life du Ghana et activisme politique, Femi Kuti apporte un regard panoramique sur un monde en plein bouleversement.
Ses textes plus pertinents dépassent l’émancipation des Africains contre le néo-colonialisme. Ils se réfèrent à l’escalade de la pauvreté, le chômage et à la corruption politique à l’échelle planétaire. Pour Femi Kuti, bientôt 51 ans, cette dose d’amertume rend la mission de l’Afrobeat à la fois plus urgente et plus universelle.
Les onze morceaux de son septième disque s’appuient sur la spectaculaire dynamique de son groupe Positive Force. Musicien doué, Femi Kuti sait maintenir la flamme de l’afro-beat, l’arme du futur créée par son père pour résister. « No Place For My Dream » est sans doute l’album le plus politique de Femi Kuti.