De notre envoyé spécial à Rotterdam
Quatorze fictions, des premiers et seconds longs métrages, étaient en compétition officielle pour le « Tiger Award » du meilleur film, un prix doté d’une somme de 15 000 euros attribuée à chacun des trois lauréats. Et cette année, le trophée a été remporté par The Journals of Musan, du Sud-Coréen Park Jung-bum, Finisterrae, de l’Espagnol Sergio Caballero, et Eternity, du Thaïlandais Sivaroj Kongsakul. Ce dernier a reçu l’appui du Fonds Hubert Bals (du nom du créateur du festival), un fonds de soutien à la production de films des pays en développement et qui a permis à plusieurs projets de voir le jour.
Du 26 janvier au 6 février, des centaines de cinéastes et d’artistes ont ainsi présenté leur œuvre à un public toujours de plus en plus nombreux. Avec un budget de 7,2 millions d’euros pour 2011 et 353 000 entrées en 2010, selon les organisateurs, le Festival du film de Rotterdam s’affirme comme l’un des plus importants en Europe et le plus grand événement culturel des Pays-Bas.
Depuis ses débuts, le festival s’est attaché à présenter une large sélection de cinéma indépendant, novateur et expérimental. Le tout sans tapis rouge, ni strass et paillettes. Tel est l’esprit du festival dont la mission consiste, entre autres, à découvrir et révéler de nouveaux talents.