Propos recueillis par notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
« Tous ces exercices étaient nécessaires depuis déjà beaucoup de temps. La deuxième guerre du Liban a fait comprendre aux dirigeants civils et militaires du pays, que le pays et surtout la population civile, n’étaient pas préparée pour une guerre d’envergure. Et depuis la seconde guerre du Liban, on sait que la Syrie et l’Iran ont fait passer au Hezbollah, un nombre énorme de missiles ».
« Si avant, ils en possédaient 13 000, maintenant ils en ont 40 000, peut-être plus. Et des missiles à longue portée à 350 000 kilomètres, beaucoup plus précis. Donc, cela pose un danger immédiat, surtout à la population civile qui n’est pas défendue dans les maisons, dans les édifices civils. Et aussi l’armée, parce que les missiles qui sont plus précis peuvent justement atteindre les objectifs comme les aéroports militaires, ou les camps d’entrainements militaires ».