Avec notre correspondante à Moscou, Madeleine Leroyer
Cela fait un mois que les enquêteurs planchent sur les enregistreurs de conversations. Selon eux, il y avait au moins deux passagers dans le cockpit au moment du crash. Une seule voix a été formellement identifiée.
Le comité refuse catégoriquement de donner des noms. Mais une agence de presse ukrainienne affirme qu’il s’agissait d’Andrzej Blasik, qui n’est autre que le commandant en chef des forces aériennes polonaises et de Mariusz Kazana, un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères.
Ces personnes ont-elles influencé les décisions du commandant de bord ? « On ne sait pas », répondent les enquêteurs polonais dépêchés en Russie. L’erreur de pilotage est toujours privilégiée. Les enquêteurs doivent terminer la transcription de toutes les conversations avant de donner leurs conclusions.