Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
Avec une participation de près de 65% (en hausse de 4% par rapport au dernier scrutin de 2005), plusieurs cas d'électeurs refoulés des bureaux de vote ont été signalés. La Commission électorale a annoncé son intention d'ouvrir une enquête.
Bien que les conservateurs soient en tête d'après les premiers résultats, aucun des trois principaux partis ne semble être en mesure de gouverner seul, selon les projections des chaînes de télévision britanniques.
Les résultats sont serrés et au fil des heures. Ils rendent plus probable un Parlement sans majorité. Ce qui a pour effet immédiat de pousser conservateurs et travaillistes à chacun revendiquer le pouvoir.
Sans majorité absolue, c'est sur un « hung parliament » (un parlement suspendu, en français) que ces élections législatives risquent de déboucher.
Gordon Brown s’est engagé à effectuer une réforme du système électoral. Une promesse qui devrait contenter les libéraux-démocrates. Le parti de Nick Clegg refuse pourtant de s’engager sur la possibilité de s’engager sur une possibilité d’une entente, que ce soit avec les travaillistes ou les conservateurs et dit vouloir attendre de voir les résultats définitifs.
Les « Lib-Dem » sonnés et déçus par un score désastreux qui montre que l’engouement pour Nick Clegg est retombé comme un soufflet. C’est aussi une mauvaise nouvelle pour le Labour, car pour l’instant, si les travaillistes et les « Lib-Dem » s’alliaient, ils auraient plus de sièges que les conservateurs mais sans obtenir la majorité absolue.
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