Jean-François Copé, président du groupe UMP, estime que les accusations selon lesquelles ce texte marque un recul par rapport aux ambitions du Grenelle 1 ne sont pas fondées :
« Je vous rappelle quand même que le Grenelle 2 programme 440 milliards d’euros d’investissement public et privé exclusivement dédiés au développement durable, ça veut dire pour inciter à réduire de 20% la consommation d’énergie dans les logements, ce qui conduit à faire 20% supplémentaires d’énergie renouvelable.
Cela veut dire que dans les domaines des transports, on met en place des dispositifs comme il n’en a jamais existé pour favoriser par exemple le ferroviaire plutôt que le routier. J’arrête là la liste mais c’est déjà considérable. Qu’on puisse faire mieux, d’accord mais qu’on ait déjà fait ça, c’est pas si mal… »
A l'inverse, pour Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste, le texte est en recul par rapport à l'ambition du Grenelle 1 et ne peut plus obtenir le même soutien :
« Le Grenelle 1 avait porté beaucoup de promesses qui s’étaient traduites dans un projet de loi qui a été adopté par une grande majorité dont les socialistes. Depuis, on a le sentiment que ça ne paye plus électoralement pour Monsieur Sarkozy et l’UMP donc c’est plus intéressant. L’écologie, c’était une posture, c’est ce qu’on est en train de découvrir.
Quand on regarde le texte du Grenelle 2, c’est peu de moyens et puis des reculs : sur les pesticides, sur les transports des marchandises par camion sur les routes, sur l’éolien... Nous ne voulons pas soutenir un projet où l’ambition affichée du début du quinquennat a quasiment disparu ».