- Comment entendez-vous, dans l'immédiat, faire faire face au défi de cette crise alimentaire ?
« Nous savons bien que cette crise ne fait que commencer. En réalité, ce n’est pas forcément le pic actuellement avec la saison de soudure (juin-octobre qui sépare les deux récoltes). Nous voulons travailler très directement avec le gouvernement, et le chef de l’Etat m’a assuré que ça va continuer comme ça. »
- Est-ce qu’il y a un déplacement sur le nord-est du pays pour visiter les zones sinistrées, et est-ce que votre visite permettra de mobiliser pour débloquer les fonds attendus au Niger ?
« Je pense que oui. J’ai vu de mes propres yeux la situation sur le terrain. J’ai parlé avec des gens affectés, avec les représentants du gouvernemement. Cela veut dire que je peux faire le plaidoyer de ces gens, de ces victimes, beaucoup plus efficacement qu’en restant à New York ou à Genève, sans rien voir sur le terrain. C’est simple, l’objectif de la situation est de comprendre, de voir ce qui se passe, et de faire en sorte que l’effort international soit le plus efficace et le mieux coordonné possible. »