Grève à la SNCF, le conflit s'enlise

Samedi 17 avril, la SNCF s'apprête à affronter son 11e jour de grève alors que plus de 300 000 voyageurs sont attendus avec les départs en vacances de printemps des scolaires de la région parisienne et les retours pour les zones est et sud-est. Un conflit qui s'enlise.

Dans l'attente de la table ronde nationale proposée mercredi 21 avril par la direction de la SNCF, des discussions étaient engagées dans certaines régions, pour tenter de mettre un terme à la grève. C'est la condition mise par la direction pour entamer les négociations.

Les syndicats engagés dans le mouvement, la CGT et Sud-Rail demandent l'ouverture de négociations, que ce soit au niveau national ou régional, sur le niveau de l'emploi, les salaires et les conditions de travail, mis à mal selon eux par les réorganisations en cours à la SNCF.

Avec le temps une certaine confusion s'est installée. La grève a été reconduite en Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Bourgogne, mais suspendue en Auvergne. A Marseille, les conducteurs ont décidé de suspendre la grève mais les contrôleurs de la poursuivre.

En région parisienne, à la gare du Nord la situation était encore aggravée par l'afflux de voyageurs qui se rabattaient sur des Eurostar, tous complets jusqu'à dimanche, car dans l'impossibilité de prendre l'avion pour la Grande-Bretagne, en raison de la paralysie des aéroports liée au nuage de cendres volcaniques venues d'Islande.

Partager :