Avec notre correspondant à Varsovie, Damien Simonart
Pour la deuxième fois depuis la tragédie, le jour se lève sur une capitale polonaise en deuil. Les immeubles de Varsovie continuent d’afficher des drapeaux en berne ou décorés de rubans noirs. Ils resteront ainsi jusqu’à la fin de la semaine.
En attendant les funérailles du président Kaczynski dont le jour reste inconnu, c’est une semaine d’attente et de prière qui commence. Dès demain mardi, les Polonais sont attendus par milliers au palais présidentiel pour se recueillir devant le cercueil du président disparu.
Le gouvernement polonais doit aussi rapidement se remettre au travail. Un conseil des ministres exceptionnel doit se réunir rapidement, présidé par le Premier ministre Donald Tusk. Quant à Bronislaw Komorowski, le président de la Chambre basse du Parlement qui assure désormais les fonctions de chef de l'Etat par intérim, il doit choisir une date pour les futures élections présidentielles anticipées qui doivent être organisées d’ici les trois prochains mois.
Dans Varsovie qui commence à s’animer ce lundi matin, les Polonais s’éveillent le cœur lourd mais cette semaine de deuil est avant tout une semaine de travail comme les autres.