« Bonne ambiance de début des travaux ». C’est l’un des participants à la réunion d’Alger qui parle, « oui, nous espérons vraiment qu’il y aura un déclic » renchérit un officiel algérien.
Les responsables de la sécurité réunis dans la capitale algérienne veulent mieux coordonner leurs actions en matière de renseignement. Dans la bande sahélo-saharienne l’information est capitale pour la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Les groupes qui écument cette vaste zone sont très mobiles, très organisés et lourdement armés.
Selon un document de travail de la rencontre dont RFI a pu se procurer une copie, pour répondre à ces questions, il faut des solutions transversales : un problème de sécurité dans l’un des pays de la zone et ce sont tous les autres pays qui doivent se mobiliser. Ce n’est pas encore le cas aujourd’hui, d’où, selon les participants à la rencontre, la nécessité d’instaurer une confiance totale entre les différents services de renseignement.
Immédiatement après cette rencontre, ce sont les chefs d’état-major des armées des sept pays de la bande sahélo-saharienne qui doivent à leur tour se réunir à Alger et là on devrait parler d’opérations militaires, opérations militaires sur le terrain.