Avec notre correspondant à La Paz, Reza Nourmamode
Si un grand chelem semble bien improbable pour le président Morales, son parti, le MAS (Mouvement vers le socialisme), aborde les élections régionales avec une grande confiance.
D’après les derniers sondages, il aurait en effet de bonnes chances de remporter sept des neuf régions du pays contre les cinq qu’il dirige actuellement. Seules les régions du Béni et surtout de Santa Cruz, la plus riche de Bolivie, resteraient aux mains de la droite. Durant le premier mandat de Morales, c’est à partir de ces régions de l’est qu’elle dirigeait, que la droite a durement combattu le pouvoir en place, faisant même éclater en 2008 une rébellion autonomiste menant le pays au bord de l’implosion.
Evo Morales a donc demandé cette fois-ci aux électeurs de lui offrir « cinq années de travail et non de batailles ». L’opposition de droite, quant à elle, apparaît plus que jamais affaiblie et va tenter de limiter les dégâts alors que plusieurs de ses leaders ont fui le pays après la réélection de Morales en décembre dernier.
La Bolivie élit également ce dimanche 337 maires de communes ainsi que, pour la première fois, 23 autorités locales indigènes. Une réforme créée par la nouvelle constitution politique du pays.