Ce recensement était une des missions principales de la commission électorale intérimaire, formée l’année dernière pour remplacer la commission électorale précédente qui avait perdu toute crédibilité après les élections contestées de 2007.
Le président de la commission électorale, Samuel Kivuitu, avait fini, entre autres, par admettre la pression dont il avait fait l’objet pour l’annonce des résultats. Et surtout, d’importantes irrégularités dans le registre avaient été dévoilées. Sur les 14 millions de votants enregistrés, des centaines de milliers étaient enregistrés deux fois, ou décédés.
Près de 45 000 agents ont été formés. Ils seront déployés dans les 210 circonscriptions que compte le pays. Selon le président de la commission, le recensement vise jusqu’à 15 millions de personnes en âge de voter.
Pour la première fois, un recensement électronique pilote aura lieu dans une vingtaine de circonscriptions. Cependant, la préoccupation demeure sur le financement de toute l’opération, car les 40 millions d’euros nécessaires n’ont pas encore été totalement décaissés par le gouvernement.
Un recensement électoral qui débute alors que les résultats du recensement de la population, qui a eu lieu l’année dernière, n’ont toujours pas été publiés. Ils étaient attendus pour décembre dernier.