Il n'y a pas eu de procès car les trois hommes ont reconnu les faits. Dans la nuit du 17 au 18 décembre, ces repris de justice avait dérobé l'inscription en allemand « le travail rend libre » qui trône à l'entrée de ce camp de la mort.
Une inscription de cinq mètres de long en lettres de fer qui incarne à la fois l'horreur et le cynisme des nazis qui entre 1940 et 1945 ont exterminé plus d'un million de personnes à Auschwitz-Birkenau. Un million de juifs et des dizaines de milliers de tziganes, résistants polonais ou prisonniers soviétiques.
Le commanditaire présumé du vol, un néonazi suédois, Anders Högström, doit encore être entendu par la justice polonaise. La justice suédoise a approuvé il y a une semaine son transfèrement vers la Pologne. Le vol avait bouleversé les derniers rescapés de la barbarie nazie.