Le Premier ministre sénégalais se veut rassurant sur le départ des forces françaises

Dakar a annoncé la fermeture prochaine de ces sites. Les Français devraient retirer les trois quarts de leurs effectifs militaires dans le pays. Les employés sénégalais de ces bases craignent donc pour leur emploi. La semaine dernière, ils se sont réunis en assemblée générale pour demander que leur situation soit prise en compte dans les négociations actuellement en cours entre Dakar et Paris. Lundi 15 mars 2010, le Premier ministre sénégalais a rencontré des représentants de ces employés et, pour les rassurer, il leur a dit que rien n'était encore signé.

Il y a un peu plus de trois semaines, la présidence sénégalaise annonçait le départ des bases françaises du Sénégal, selon un accord qui restait à signer avant les 50 ans de l’Indépendance, le 4 avril prochain.

Trois semaines plus tard, la communication des autorités a radicalement changé. Pour rassurer le personnel sénégalais des bases, le Premier ministre met désormais en avant le fait que les négociations ne sont pas encore terminées.

Nous ne savons pas exactement quels seront les accords sur lesquels nous tomberons d’accord avec la France, a déclaré à la presse Souleymane Ndiaye, le Premier ministre sénégalais, après avoir rencontré les représentants des employés sénégalais des bases.

J’ai rassuré les travailleurs de ce point de vue, a ajouté Souleymane Ndiaye, en leur disant : « Vos emplois ne sont pas en péril ».

Les syndicats ont salué ces déclarations. Les dernières indications des autorités françaises n’ont pourtant rien de rassurant. A Libreville, le président français a parlé d’une réduction des trois quarts des effectifs au Sénégal, 900 militaires en moins sur les 1 200 actuellement déployés.

Partager :