Le 17 mars, la liste des personnalités malgaches à sanctionner sera prête, n’attendant que la validation du Conseil de paix et de sécurité de l’UA qui doit se réunir le jour même.
Pour Ramtane Lamamra, commissaire à la paix et la sécurité de l’UA, le 17 mars au matin, les débats ne porteront pas sur la question de savoir s’il faut ou non imposer des sanctions : « Dès le 16, nous saurons si les autorités de facto ont décidé de revenir au processus de paix. En refusant de répondre favorablement à l’invitation lancée aux quatre mouvances pour participer à une réunion à Addis Abeba, elles ont donné une indication claire sur leurs intentions ». Et d'ajouter : « Mais nous garderons jusqu’au dernier moment l’espoir qu’elles reviennent aux accords de Maputo et d’Addis Abeba ».
Le cas échéant, les sanctions seront individuelles, consistant principalement en une interdiction de voyager et un gel des avoirs financiers. Mais elles auraient aussi pour le régime malgache des conséquences diplomatiques. L’Union africaine demandera en effet aux organisations internationales, en particulier à l’ONU, de suspendre la participation de Madagascar.