Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
« Je suis très contente d’être à la maison, mais mon bonheur sera complet lorsque Albert et Roque seront aussi sur le retour ».
Elle, c’est Alicia Gamez, fonctionnaire de justice espagnole et coopérante au Sahel, à l’issue de trois mois de séquestration en Mauritanie. Albert et Roque, ce sont les deux autres coopérants espagnols encore détenus par des ravisseurs islamistes.
Une vidéo les a montrés en vie. Quant au gouvernement espagnol, il assure que leur santé est bonne et qu’ils devraient être, eux aussi, prochainement relâchés.
L’exécutif de Zapatero a affirmé n’avoir payé aucune rançon, ce que les médias ne croient pas comme ce fut le cas il y a deux mois lors d’une autre prise d’otage d’Espagnols : des pêcheurs au large de la Somalie.
Alicia Gamez, tout juste débarquée, dit qu’elle et ses compagnons d’infortune ont été plutôt bien traités par leurs ravisseurs, des membres d’une branche islamiste se réclamant d’al-Qaïda, un groupuscule dont la présence ne cesse d’augmenter dans le Sahel.