Des soldats dans la rue et des dizaines de sauveteurs équipés de chiens et de détecteurs thermiques ont travaillé toute la nuit pour dégager une cinquantaine de personnes prisonnières des décombres.
Troisième nuit passée dehors pour les nombreux sans-abris que compte la capitale régionale. Concepción se réveille ce matin sous couvre-feu comme d’autres communes du sud et du centre du pays.
L’état de catastrophe naturelle a été décrété pour Maule et el Bio Bio, ces deux régions sont placées sous état d’exception pour éviter les scènes de dimanche et ces magasins pris d’assaut par des survivants en colère dépourvus de nourriture.
Les précisions de Christiane Ortiz, avocate joint par Auxilio Alcántar de la rédaction Amérique latine de RFI : « La présidente a déclaré l’état d’exception constitutionnelle. Les forces armées et les policiers investissent les rues pour surveiller et ça restreint aussi les libertés des personnes. Les policiers sont armés, tout cela parce qu’il y a eu des incendies, des pillages, et qu’il y a plus de 500 morts dans cette ville ».
Et les bilans risquent encore de s’alourdir, près de deux millions de personnes, un Chilien sur huit, a été affecté par la catastrophe. Le ministre de la Défense a reconnu ce lundi que le risque de tsunami post-tremblement de terre avait été mal évalué.
Dernière précision, la présidente Michèle Bachelet en appelle, pour certains domaines telle que la reconstruction de ponts et d’autoroutes, à l’aide internationale. La Chine, ce matin, a annoncé qu'elle allait débloquer une aide d'urgence d'un million de dollars pour aider le Chili, 3 millions de dollars seront donnés par le Japon.