Dans ce document, les experts de l'ONU évaluent les quatre ou cinq pistes possibles.
La première option envisage un redéploiement progressif de la Monuc dans les provinces de l'Est, qui s'effectuerait sur une période de 6 à 24 mois. La Monuc maintiendrait une présence réduite dans l'Ouest du congo avec des équipes pluridisciplinaires chargées d'un travail de consolidation de la paix. Le quartier général resterait a Kinshasa.
Deuxième option : la Monuc transfèrerait au gouvernement congolais toutes les missions de sécurisation qu'elle assume actuellement dans la partie Ouest du Congo. La mission serait alors scindée en deux : dans les provinces de l'Est, elle serait mandatée pour une opération « limitée de maintien de la paix » et pour aider à mettre sur pied d'une force de 15 a 20 000 militaires congolais capables de se substituer progressivement aux Casques bleus. Pour le reste du pays, la Monuc serait chargée d'une mission de reconstruction.
Autre scénario : le maintien de la configuration actuelle, la Monuc reste présente partout dans le pays y compris à Kinshasa, mais prévoit une réduction de ses effectifs militaires dont le nombre est à déterminer.
Deux autres formules proposent des variantes ou des combinaisons de ces options.
La Monuc devra donc maintenant discuter avec les autorités congolaises pour trouver le meilleur compromis. Les Nations unies souhaitent que les Casques bleus ne se retirent pas tant que le gouvernement de Kinshasa ne dispose pas d'une force armée capable d'assurer la paix et la stabilité dans tout le pays.