ZA correspond aux initiales de Zuid Afrika, c’est aussi le nom de domaine internet de l’Afrique du Sud et Kumi veut dire «dix» dans de nombreuses langues du pays. Mais Zakumi aurait aussi la nationalité chinoise, et cela déplait fort aux syndicats ici.
Ces derniers ont sommé la FIFA, Fédération internationale de football, faire respecter les critères d’éthiques internationaux dans la production des figurines. La confédération syndicale Cosatu avait même menacé de perturber les événements liés à la Coupe du monde, si elle n’obtenait pas satisfaction. «Le symbole de la Coupe du monde dans notre pays est fabriqué par des enfants à l’étranger c’est insensé» s'est indigné Patrick Craven, le porte parole de la Cosatu.
D’après la presse sud-africaine, les ouvriers de l’usine sont payés deux euros par jour. La Cosatu est satisfaite qu’une enquête ait été ouverte, mais le véritable fautif dans cette histoire est peut-être un député du parti ANC. Le député Shiaan Bin Huang dirige aussi l’entreprise qui a remporté le marché, et il aurait sous-traité la production des petits zakumi à la société chinoise en question.
«Nous allons lui demander des comptes», a prévenu Patrick Craven, qui s’inquiète aussi de rumeurs selon lesquelles les maillots officiels des bafanas bafanas sont également fabriqués en Chine.