Avec notre envoyée spéciale, Mounia Daoudi
Chez les Gates, c’est Melinda qui s’enflamme pour défendre les projets d’aide au développement. « De nouveaux vaccins à destination des pays pauvres sont en train d’arriver sur le marché et nous sommes très enthousiastes à leur sujet, a-t-elle déclaré. Il y a le rotavirus contre les fortes diarrhées qui tuent chaque année un demi-million d’enfants et ce traitement fera la différence ».
Melinda Gates a également évoqué l’existence d’un nouveau vaccin contre la pneumonie qui tue deux millions d’enfants par an. « Ces vaccins viennent juste d’arriver sur le marché et nous allons en voir les résultats dans les prochaines années », précise-t-elle.
Son mari, lui, garde la tête sur les épaules. « Notre seul engagement ne sera pas suffisant face à ce qui doit être fait. Nous avons besoin d’une plus grande générosité de la part des gouvernements des pays riches », a-t-il martelé. Pour Bill Gates, cet engagement passe, en outre, par un partenariat public privé ainsi que par l’aide des laboratoires pharmaceutiques. « Nous savons que l’impact sera important et le succès garanti », a-t-il insisté.
Madame Gates approuve à 100% : « Nous pensons réellement que la vaccination est le grand miracle de notre génération, la façon la plus efficace d’atteindre les gens et de sauver des vies et c’est pour cela que nous faisons cet investissement ». À en croire Bill et Melinda Gates, avec un effort de vaccination accru, huit millions d’enfants pourraient être sauvés d’ici 2020.