Villepin relaxé dans l'affaire Clearstream

Pas de preuve de la mauvaise foi de Dominique de Villepin, non plus d'un ordre qu'il aurait donné pour impliquer et dénoncer Nicolas Sarkozy comme détenteur d'un compte caché à la banque luxembourgeoise Clearstream. Le tribunal correctionnel de Paris vient de relaxer Dominique de Villepin de l'accusation de complicité de dénonciation calomnieuse.

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a obtenu la relaxe dans l'affaire des fichiers Clearstream qui mettait en cause le président le République Nicolas Sarkozy. Le procureur de Paris avait requis 18 mois de prison avec sursis et 45 000 euros contre Dominique de Villepin.

Si le tribunal correctionnel de Paris avait déclaré coupable l'ex-Premier ministre, cette sanction aurait pu être assortie d'une privation de ses droits civiques et par conséquent le condamner en même temps à devenir inélégible. Une situation très difficile pour celui qui affiche de plus en plus ses ambitions présidentielles pour l'élection de 2012.

Dans ce dossier trois des quatre protagonistes poursuivis ont été reconnus coupables. L'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, qui a transmis des fichiers falsifiés à la justice, a été jugé coupable de « dénonciation calomnieuse ». Il a été condamné à 15 mois de prison ferme et 40 000 euros d'amende. Le mathématicien Imad Lahoud, qui les avait falsifiés, de « complicité de dénonciation calomnieuse » ; pour ces faits il écope de 18 mois de prison ferme et 40 000 euros d'amende. L'ex-auditeur au cabinet Arthur Andersen, Florian Bourges, qui avait remis les fichiers falsifiés à Imad Lahoud, est quant à lui reconnu coupable d'« abus de confiance ».

Par contre, le journaliste Denis Robert a été relaxé, conformément aux
réquisitions du parquet. Il était poursuivi pour « recel d'abus de confiance et
recel de vols 
».

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