C'est au Maroc, notamment, que la situation des droits de l'homme s'est dégradée l'année dernière d'après HRW. Difficile, dans le Royaume, de tenir des propos critiques sur la monarchie, l'Islam, ou le Sahara Occidental selon l'enquête de l'organisation de défense des droits de l'homme. Selon l'organisation, le gouvernement, aidé par des tribunaux complaisants, a utilisé une législation répressive pour punir et emprisonner des opposants non violents. Et c'est dans la région du Sahara occidental que les restrictions de droits sont les plus importantes.
En Algérie et en Tunisie, l'année 2009 a été marquée par une élection présidentielle. Confortablement réélus après modification de leur constitution, Abdelaziz Bouteflika et Zine el-Abidine Ben Ali n'ont permis aucun élargissement de l'espace accordé à l'opposition, écrit HRW.
L'organisation de défense des droits de l'homme note en Tunisie les procès inéquitables et l'omniprésence des policiers en civil. En Algérie, le maintien de l'état d'urgence, en place depuis 1992, entraîne un contrôle étroit des réunions et des manifestations.