A Angoulême, la bande dessinée ne connaît pas la crise

Le 37ème festival de bande dessinée d'Angoulême débute ce jeudi 28 janvier 2010. Parmi les événements attendus : la performance graphique en direct du Français d'origine yougoslave Enki Bilal, ou la présence de Zep, le papa de Titeuf, l'un des héros préféré des enfants. Comme chaque année, il y aura beaucoup de monde jusqu'à dimanche dans cette petite cité du sud-ouest de la France. Le festival de la BD est porté par la vitalité de ce secteur de l'édition.

L'an dernier se sont vendus plus de 40 millions d'albums en France pour près de 400 millions d'euros. Et ce sont encore les traditionnels Astérix, Tintin et Blake et Mortimer qui s'écoulent le mieux.

Le dynamisme du secteur peut compter néanmoins sur les nouveautés : plus de 3 500 publiées l'an passé. Même si les grands groupes éditoriaux tentent de maîtriser une production en surchauffe, multipliée par trois en dix ans. Une production qui aborde tous les sujets, dans tous les formats, y compris numérique.

Comme chaque année, les rues d’Angoulême devraient être bondées : on attend plus de 200 000 personnes, attirées par les dédicaces de leurs auteurs préférés, mais aussi les conférences et les spectacles divers et variés. Et pourtant le festival a bouclé son budget avec difficulté, après la suppression d'une partie de la subvention municipale. Mais bon gré mal gré, Angoulême reste à la bande dessinée ce que Cannes est au cinéma : une ville de référence pour les auteurs du monde entier.

Sur France 24: La plus grande librairie de BD au monde ouvre ses portes.

Partager :