Gilchrist Olympio, le leader de l'Union des forces de changement (UFC), souffre d’un mal de dos qui l’empêche de voyager ces quelques jours. Il ne peut donc pas se soumettre aux formalités et examens qui exigent sa présence physique.
Cependant, il vient de saisir la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à toutes fins utiles à produire un certificat médical attestant sa bonne santé, a déclaré le premier vice-président Patrick Lawson, lors d’un point de presse. Et Patrick Lawson conclut : « L’UFC aura bel et bien son candidat. De même, l’Union des forces de changement maintient ses exigences antérieures que sont le report de l’élection en vue de la reprise de la révision des listes électorales, les conditions de transparence, ainsi que le scrutin à deux tours ».
Mais la question qui revient sur toutes les lèvres à Lomé aujourd’hui, c’est « et si la CENI refusait le certificat médical établi à l’étranger et que va produire l’UFC, qui représentera alors le parti ? ».
Joint par RFI aux Etats-Unis, Gilchrist Olympio estime que ce problème ne se pose pas encore. Pendant ce temps, on parle d’un plan B que pour l’instant, l’état-major du parti ne confirme pas.