« C’est à travers les médias que nous avons pris connaissance des intentions d’Areva» réagit Almoustapha Alassane président de l’ONG de protection de l’environnement Aghir in man basée à Arlit. Cette ONG dénonce depuis 2003 la présence de matériaux radioactifs à Arlit et Akokan, les deux cités minières distantes de 5 km.
Pour le moment, les actions d’Areva en faveur de l’environnement sont «timides» et «difficiles» estiment les organisations de la société civile d’Arlit. «Les niveaux élevés de radioactivité montrés du doigt par Greenpeace ont fait l’objet de nombreux courriers restés sans réponse adressés à Areva par les ONG basées dans le Nord du pays» affirme le responsable d’une association.
Le groupe nucléaire français avait déjà annoncé la création à Arlit d’un observatoire qui veillera sur la santé des travailleurs et des populations exposées. Un observatoire qui tarde à se mettre en place.
Une manifestation, qui réclame le goudronnage des routes à Arlit et l’électrification des quartiers périphériques, devait avoir lieu le 5 décembre dernier. Elle a été reportée sine die en raison de l’intervention des autorités locales à la demande d’Areva.