Avec notre correspondante à Kaboul, Marie Forestier
Les journalistes français et leurs trois accompagnateurs afghans se sont fait enlever entre la ville de Surobi et la ville de Tagab à une soixantaine de kilomètres à l’est de Kaboul. Des hommes armés les attendaient sur la route. Un des contacts de l’équipe de télévision aurait signalé leur présence sur cette route.
Selon les dernières informations, les otages seraient aux mains d’un groupe de talibans. La province de Kapisa où ils ont été enlevés est une région très instable avec des poches d’insurrection. Il y aurait entre deux cents et quatre cents insurgés dans cette zone.
Les chefs de village de la province se sont réunis et tentent de discuter avec les ravisseurs pour faire libérer les otages. Du côté français, tous les moyens sont mobilisés. A Kaboul, une cellule de crise a été mise en place à l‘ambassade de France. Les autorités françaises restent très discrètes et l’armée française a mis en place le plan Oscar. Ce plan militaire est déclenché pour retrouver les otages.
L’armée française est justement présente en Kapisa. Huit cents soldats y sont déployés sous le drapeau de l’Otan. Pour les autorités françaises, la priorité à présent est d’établir un contact avec les ravisseurs.