C'est la fin d'un feuilleton qui aura duré un an. En pleine crise économique, et alors que les ventes de voitures s'écroulent, Ford, l'un des trois géants américains de l'automobile, décide de se débarrasser d'une de ses filiales, Volvo, qu'il avait acheté en 1999.
La marque suédoise est aussi à la peine, ses ventes plongent et des milliers de personnes sont licenciées. Mais dans un contexte de crise, aucun repreneur ne se présente, et le gouvernement suédois refuse de mettre la main à la poche pour sauver son fleuron.
Au final, c'est donc un constructeur chinois, Geely, qui va racheter la marque. On ne connait pas le montant de la transaction mais la presse parle de 1,8 à 2 milliards de dollars, trois fois moins que ce que Ford avait payé pour acheter Volvo en 1999.
Une bonne opération pour Geely qui compte sur la réputation de la marque suédoise, pour se développer un peu plus sur le marché chinois, en pleine expansion. Quant aux 20 000 employés de Volvo, dont 16 000 en Suède, aucune précision n'est donnée sur leur avenir.